La souche de la famille provient du Gard, de Méjannes (ou Meyranes) essentiellement, puis de Goudargues. ( d'après l'avancement de mes travaux ; peut être trouverai je une autre provenance plus tard…….) Du plus haut que je peux remonter, c'est Joseph qui est le patriarche. Il est cultivateur et se marie avec Marie MOULIN. (je ne connais ni dates ni lieux) Leur premier enfant, Paul, naît en 1806 à Mejanes ( ou Meyranne) dans le Gard. Puis vient Louis en 1808 toujours à Mejanes. Il semble qu'ils aient déménagé car les enfants suivants sont tous nés à Goudargues. Ce sera Victoire en 1812 et enfin Joseph en 1820. Notre ancêtre est Louis. Il se marie avec Marie Magdeleine PLAUCHUT qui est née le 08/02/1816 à Goudargues. Ils auront 5 enfants : - François Louis en 1837 né à Parignargues qui se mariera avec Rose COSTE. (branche des GOBET) - Paul Rémy en 1841 à Goudragues - Henri en 1843 à Goudragues au domaine de Bres - Joseph Casimir en 1846 à Goudragues au domaine de Bres - Marie Antoinette en 1850 à Goudargues Joseph Casimir est né le 12/02/1846 à Goudragues au domaine de Bres. Il se marie le 28/04/1873 à Pont St Esprit avec Joséphine Madeleine FOURNIER. Leur premier enfant, Albert Pierre Louis naît le 02/03/1880 à Béziers. Puis vient Thérèse Augusta le 09/03/1886 à Pont St Esprit, Puis Germaine Albertine en 1894 à ??? Et enfin Augustine en ?? à ??? Les FOURNIER sont de souche Gardoise ( St Alexandre et Pont St Esprit) Les ascendances des FOURNIER sont : - Joseph Mathieu FOURNIER de pont St Esprit et BLACHERE Augustine de pont St Esprit. On trouve les patronymes suivants : Pour les FOURNIER : - Pierre Jean et Anne GRIMAL de St Alexandre - Jean et Marie Anne ALLANET Pour les BLACHERE : - Louis Xavier BLACHERE et Marie COURT - Louis BLACHERE et Elisabeth CARRET
Je ne sais pas vraiment à quelle date les BELLEGARDE sont arrivés en Algérie ; Mais d'après Henriette BELLEGARDE, fille de Albert et Léonie, le grand père de Albert, donc de Thérèse Augusta, serait arrivé très tôt après 1830, et serait resté comme jardinier à Boufarik, au camp d'Orlan. Or ce camp était un camp militaire ; on peut supposer qu'il ait fait son service militaire à cet endroit. Or le grand père en question est Louis, marié à Marie Madeleine PLAUCHUT. Or il s'est marié en ?? et son premier enfant est né en 1837. Il est dit également que Albert est allé rejoindre de la famille qui habitait Thiers. Or son cousin Casimir Louis est arrivé en Algérie avec son père François Louis et sa mère Rose COSTE. vers 1880. Il a alors 7 ans, et il demeure à Thiers. Est-ce ce cousin que Albert est venu rejoindre ?
Albert Bellegarde est le frère de Thérèse. c'est une personne très importante dans la famille et également un personnage tout à fait particulier, très "famille" comme vous allez le voir.
Voici ce qu'écrit Paule BERNAT, fille de Henriette BELLEGARDE ( épouse de René Larrey) et petite fille de Albert.
"Albert Bellegarde,qui était chef cantonnier et conseiller municipal, avait en outre le don de soigner pas mal de maux.(don qu'il tenait de sa Mère qui soignait par les plantes).
On venait parfois de loin pour se faire remettre une épaule en place, faire disparaître des verrues, guérir des brulures, etc…Il faisait également les piqures de quinine ( paludisme) à tout le village car le docteur Meunier et son infirmière Maury venaient de Ménerville et n'étaient pas toujours présents.
. Albert avait recueilli pendant la guerre, les quatre enfants de sa soeurAugusta Mérico : Albert, Gaston, Germaine et Georgette, ainsi que les quatre enfants de son autre sœur Thérèse Bellegarde Ledoux :Robert, Odette, Emilienne et Armand.
Henriette Bellegarde allait à l'école de Béni-Amran avec ses sœurs et ses cousines.L'intitutrice Melle Lauze, la mettait sur le bureau, car elle était la plus jeune ; elle était très sage, et on l'appelait : "la mère tranquille ".
Toute la famille habitait la maison cantonnière. Il y avait un peu de terre avec vigne, oliviers, figuiers et autres fruitiers ; également un jardin potager, des volailles et quelques animaux : un âne, une chèvre , une vache. Tout ceçi permettait de nourrir cette grande famille.
La Mère d'Albert, Madeleine Joséphine Bellegarde (née Fournier), faisait le pain, cuit dans un four à bois, situé dans la cour.Il y avait également une citerne pour recueillir l'eau de pluie.
Les enfants, cousins et cousines, jouaient à la cachette dans tout le village ; jusque sous le pont du chemin de fer.. Les gens du village, y compris les Arabes , surveillaient tout ce petit monde. Les épiciers Arabes connaissaient bien cette petite bande, et leur offraient souvent des bonbons.
Le dimanche, Léonie Bellegarde se mettait au piano et chantait pour faire danser tout le monde.
Les fêtes de Béni-Amran attiraient beaucoup de monde venant de Ménerville, des Issers, de Souk-el-Haad et de Palestro. Il y avait quelques baraques foraines et des marchands de friandises.
Mais le plus important était le bal, qui se déroulait dans un grand marché couvert clôturé.
Les habitants de Béni-Amran se déplaçaient aussi aux fêtes d'autres villages, notamment à Souk-el-Haad, et tout le monde y allait à pied (trois kilomètres environ).
Mariage de Henriette Bellegarde (fille de Albert et Léonie) et de René Larrey
Mémy derrière la mariée